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La MRC de Rivière-du-Loup envisagera des fusions municipales, dit Michel Lagacé
19 janvier 2015La MRC de Rivière-du-Loup envisage des fusions municipales, a révélé le préfet Michel Lagacé cette semaine.
Au cours des derniers jours, le Réseau d'information sur les municipalités a consulté des gens d'affaires des MRC de Rivière-du-Loup, des Basques et de Témiscouata. À la suite de ces discussions, il s'est positionné pour une fusion des trois MRC accompagnée des fusions municipales nécessaires pour passer de 43 à 11 municipalités afin d'atteindre un ratio d'élus par habitants équivalent à celui de la MRC de Rimouski-Neigette.
Interrogé en ce sens lors de la séance de la MRC du 15 janvier, M. Lagacé a admis que l'avenir réservait des baisses démographiques importantes et senties dans les Basques et le Témiscouata. Il a toutefois rejeté des fusions de MRC, affirmant par ailleurs que « c'est aux élus en place à regarder ce qui est souhaitable pour leur population. »
Par contre, il a aussi déclaré que des fusions municipales étaient sur la table : « Il y a des discussions à l'intérieur de la MRC des Basques actuellement, ça je le sais, et il y a des discussions entre nous aussi à l'intérieur du plan de travail de la MRC pour analyser les échanges de service et éventuellement les regroupements. [...] Ça va se discuter dans les prochains mois. »
Le préfet a rechigné à donner plus de détails, évitant de commenter les objections comme celles du maire de Saint-François-Xavier-de-Viger Yvon Caron, qui a déjà juré que, tant qu'il serait en poste, il n'y aurait aucune fusion. Saint-François-Xavier-de-Viger compte selon le dernier décret de population 237 habitants, soit 34 pour chaque élu. Elle a décliné de 40 % depuis 25 ans.
Par ailleurs, la MRC a avalisé l'émission de lettres de crédit pour deux projets éoliens majeurs dans lesquels la MRC a une participation, malgré qu'ils se tiennent hors de son territoire. Le Réseau est d'avis que les petites municipalités ne seraient pas aussi désespérément à la recherche de revenus si elles fusionnaient entre elles pour faire des économies d'échelle et s'occupaient ainsi davantage de développement économique.